Demi marathon de Montréal: 2015, 2014, 2013, 2012, 2010 et 2009

 

septembre 2015

 

Chaque course est une nouvelle aventure. Cette année, j’ai souffert les entraînements avec deux vaillantes: Julie et Glenda. Nos entraînements sont tellement longs qu’on a le temps le régler le sort de l’humanité dans le menu détail à chaque fois; un plaisir sans cesse renouvelé. Julie a couru un marathon complet en mai, et l’an prochain, mes deux comparses contemplent un full. Pour moi, ce n’est pas encore le moment.

783267_1005_0041J’ai chipé un « post » de Julie (au centre) pour illustrer cette photo: 

  » Un pour tous et tous pour un!  »
Athos (Glenda Boivin) le mousquetaire noble. Le seul à avoir eu un fils. Celui qui déteste la ville et termine ses jours dans la campagne.
Porthos (Julie Martel) le mousquetaire simple et droit. L’avocat rude et bon, dur et fidèle.

Aramis (Louise Tremblay) le mousquetaire visionnaire. Celui empreint de mysticisme.
Mais il est où notre beau jeune homme courageux et rusé d’Artagan?799621_1207_0029

Cette année, je n’ai pas apprécié le parcours de Montréal que je connaissais désormais trop bien: j’anticipais chaque montée, je me sentais seule sur le rocher de Sisyphe, à rouler mes 170 livres. J’ai compris qu’il me fallait passer à autre chose, mais voilà que contaminée par Glenda, je me suis réinscrite pour l’an prochain. Mon temps: 2:07:44 (134ième sur 567 dans ma catégorie, quand même). En 2016, j’irai à Toronto en mai avec Julie qui rêve de la médaille jumbo, et à Montréal avec Glenda qui a un faible pour le départ sur le pour Jacques-Cartier.

J’ai souffert… mais je souris encore malgré tout à l’arrivée.

Nous étions 23,000 coureurs au départ sur le pont ce 20 septembre 2015 (demi et full).

 

 

 

septembre 2014

 

Lousie Tremblay

 

 

Louise TremblayAvant le départ, avec Louise et Christine, prêtes pour la course.

C’est une autre journée chaude. Au moins, j’ai pensé prendre mes lunettes fumées, ce que j’avais négligé à Ottawa. Le départ est bien plus fluide que l’année précédente, mais je pars trop vite. Beaucoup trop vite. Je bats mon temps de l’année précédente de 3 minutes sur le premier 10 km, mais je finis avec à peine 5.4 secondes en moins sur la course. J’ai laissé mes amies derrière moi au départ, vers le 16ème kilomètre, Christine me dépasse en gambadant. Je termine en 2:05:37.

Depuis mon premier demi à Montréal en 2009, l’affluence est passée de 4,956 coureurs sur le 21km, à 13,086 en 2014.

 

 

Septembre 2013

 

Trois  jours avant le demi marathon de Montréal en septembre, on m’a fait de la peine. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps ces trois journées juste avant la course. Le dimanche matin, c’est la rage qui cherchait à s’exprimer. Une disposition d’esprit parfaite pour courir  21 km.

 

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Par orgueil, je n’ai pas écouté les recommandations de notre entraîneur qui suggérait de nous couvrir d’un sac poubelle et de vieux bouts de vêtements qu’on laisserait derrière nous sitôt le départ sonné. Il pleuvait et j’ai attendu le départ près de 45 minutes sur le pont. J’ai eu froid. Je me  suis hypothéquée. J’ai manqué d’énergie autour du 17ème kilomètre. Sur le nouveau parcours, il y a une montée dans le vieux Montréal au 17ème kilomètre, et la fameuse côte Berri au 19ème. Tout de même, j’ai fait 2h05:41.8. Mon record personnel, que je battrai plus tard.

 

Septembre 2012

Louise Tremblay

C’est la deuxième année où la ligne d’arrivée se situait au Parc Lafontaine. Un nouveau parcours pour moi. Il faisait frais et humide. J’aime courir quand il fait frais. J’ai encore réduit mon temps d’une minute. 2h14. À ce moment-là, j’ai bon espoir de casser le 2 heures avant l’âge de la retraite.

 

Après deux années de paresse, j’ai repris l’entraînement. Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais l’enthousiasme est là.

 

 

 

 

 

 

 

 

Septembre 2010

Louise Tremblay

 

En 2010, j’avais pris quelques livres. J’avais les cheveux très courts, j’avais eu une coupe « clipper #4 » des mois auparavant question de ne pas avoir à me préoccuper de ma chevelure sur le parcours du camp de base de l’Everest. Je n’ai pas de souvenir marquant de cette course. Je me sentais bien, René m’avais laissé en plan dès les premiers mètres, je finirai par le dépasser sans le voir. J’ai gagné une minute sur mon temps précédent: 2h15.J’ai encore entendu mon nom à l’arrivée au stade. Ce sera la dernière fois.

En 2009, 4956 coureurs ont complété le demi marathon à Montréal, 5956 en 2010 et plus de 1,000 coureurs de rajouteront chaque année.  Ce dont je me souviens le plus cependant, c’est la douleur aux jambes pour les lever ne serait-ce que pour monter sur un trottoir juste après la course.  Nous marchions en robot.

 

 

septembre 2009

 

Je ne savais pas c’est quoi un lapin. Ni c’est quoi un bon temps, ou un temps raisonnable. J’ai adoré la foule sur le pont Jacques-Cartier. J’ai adoré l’attente, le départ. Je savais désormais que je devais partir tranquillement. Le temps était magnifique. J’ai eu un coup de cœur pour l’événement : je vivais Montréal comme je n’aurais jamais cru, sans me soucier des voitures, j’ai pleinement goûté les premiers kilomètres.  Vers le 15ème, je trouvais qu’il était temps que ça finisse. J’ai eu mal au mollet droit tout le long du faux plat sur Pie IX qui doit faire au moins 3 kilomètres. À l’époque, la course se terminait à l’intérieur du stade olympique. Impressionnant. On se sentait comme de véritables olympiens. J’ai entendu mon nom à l’arrivée. Magique. Mon temps: 2h16.C’est à compter de là que les courses sont devenues une activité familiale. On a eu jusqu’à 7 coureurs pour un événement. Puis, comme tout le reste, l’engouement s’est étiolé.

 

Louise Tremblay

 

 

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