Carte postale d’Irlande – 2004

Fiers d’une semaine de randonnée en Écosse l’année précédente, nous partons pour 2 semaines de trek en Irlande. Que du trek.

 

Semaine 1: Burren & Connemara

 

Nous sommes en juillet. Tout en Irlande est vert. Notre premier guide, Frank en est à son premier tour de marche avec un groupe. Heureusement que la chimie est parfaite à l’intérieur du groupe, parce que le guide nous oublie souvent, il ne se soucie pas de savoir si tous suivent. Ce fut sa seule expédition avec l’agence. Mais son souvenir est resté parce qu’on en parlait encore avec le propriétaire de l’agence des années plus tard.

 

Les craquelures entre les roches s’étendent à perte de vue. Comme l’usage de bâtons est nouvelle pour moi, le défi consiste à ne pas en coincer un entre les roches.

 

Nous avons   droit à un  détour aux falaises de Moher qui s’élèvent à 214mètres au-dessus de la mer et s’étendent sur 8 kilomètres.

 

C’est dans un confortable « guesthouse » que le propriétaire suggéra de nous présenter un personnage « exceltionnel » puisque nous étions encore avec lui le soir suivant.

 

En revenant de notre randonnée, nous nous sommes rendus au pub attenant à l’édifice, et un étrange petit personnage à la barbe longue nous y attendait. On a su plus tard qu’il était surnommé « green grass » parce que sa pelouse était aussi mal taillée que sa barbe. Green Grass était le manager du phénomène qui nous donnerait un spectacle ce soir-là.

 

Sans trop savoir de quoi il en retourne, nous revenons au pub après le souper. Le phénomène sifflait sans jamais s’arrêter – il respirait en sifflant.

 

Évidemment, nous avons tous laissé Frank au pub à un moment donné. On l’a retrouvé le lendemain matin, les yeux vitreux. Il avait oublié d’aller faire des courses pour notre lunch.

 

Ce trek nous a permis un arrêt à Galway, 4ème ville en importance surtout réputée pour ses festivals.

 

Les randonnées sont longues, elles peuvent durer 6 à 7 heures par jour et si le guide est bon (on en a eu d’excellents), c’est une occasion exceptionnelle pour apprendre sur la culture locale, la faune, l’histoire, la politique.

 

 

île d’Inishbofin

 

Le bateau nous débarque sur l’île en matinée. C’est une île assez large. Si on va à droite, on arrive en plein village, tandis qu’à gauche, ce sont les terres. René et moi décidons de partir à droite, tandis que le reste du groupe part à gauche.

 

Plus tard dans la journée, après avoir fait le tour de la partie habitée, nous prenons la route pour se rendre à l’extrémité de l’île. Le temps tourne au gris, mais on se dit qu’on a  bien le temps de s’abriter pour se couvrir. Mal nous en prit: le déluge nous tombe dessus, nous détrempe et remplit nos bottes. Quand nous avons finalement enfilé nos vêtements de pluie, il est trop tard, le mal est fait.

 

Nous rejoignons le village pour reprendre le bateau. Nous retrouvons nos compagnons de voyage qui nous trouvent bien mouillés. Ils ont bien vu un gros nuage, la pluie forte à l’horizon, mais n’ont reçu aucune goutte.

 

Depuis, on a appris que la pluie en Irlande, c’est une affaire de secondes, et qu’il va possiblement pleuvoir chaque jour.

 

 

Semaine 2: Kerry

 

Notre deuxième semaine se passe en compagnie d’un autre groupe, mais avec la même agence. Heureusement qu’on a pu vivre une belle expérience, car Frank nous avait un peu découragé de cette agence.

 

Le « ring of Kerry » se visite à partir de Killarney, ville accueillante comme la plupart des endroits que nous avons visité en Irlande.

 

Le premier jour, nous avons le bonheur de faire une sortie en calèche dans le parc national de Killarney. C’est un matin brumeux, qui entoure de mystère les quelques immenses édifices sur notre route.

 

Notre guide est un professeur de carrière et aime accompagner des marcheurs l’été. Il est féru d’histoire et nous transmet sa passion. C’est avec lui que nous visitons la maison de Daniel O’connell, dit le « Libérateur » puisqu’il obtint l’émancipation des catholiques d’Irlande.

 

En marchant le long de la côte, nous croisons une statue que nous avions déjà vue lors d’un précédent voyage: Charlie Chaplin. Il a passé de nombreuses vacances dans la station balnéaire de Waterville, c’est la raison pour laquelle on lui érigea une statue.

 

 

 

Skellig Michael

 

J’ai perdu une seule bobine de film dans ma vie, et c’est celle qui contenait les photos prises au sommet de Skellign Michael.

 

Il s’agit d’une petite île abrupte au large d’Irlande où nous nous sommes rendus. C’est un piton rocheux inhospitalier au sommet duquel s’est installée une petite communauté de moine4s catholiques dès le VIIème siècle. Vers 1200, l’île devient u lieu de pèlerinage.

 

Vers le VIIIème siècle, les Vikings ont débarqué en Irlande. On nous raconte qu’ils ont fait quelques déplacements sur Skellig et se débarrassaient des moines en les poussant vers le vide. Puis, patiemment, les moines repeuplaient.

 

L’hospitalité irlandaise

 

Nous sommes retournés à quelques reprises en Irlande, et chaque fois nous avons été séduits par l’hospitalité des gens, la chaleur et la curiosité. Je me souviens des magnifiques demeures dans lesquelles nous restions.

 

Je me souviens du gros rire de ce type dans un pub où je commande une « pint » me dire « you must be Canadian!! ». Parce qu’apparemment les dames des autres contrées ne boivent pas des grosses bières. C’est l’Irlande.

 

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