Vieillir…et le souvenir des amours anciennes

Louis-Philippe Paré

 

C’est une curieuse époque l’adolescence, moment où on mesure nos forces, nos limites, notre espace, et forge notre identité. On se compare aux autres, on essaie des trucs, et on se prépare à affronter le monde. On apprend l’amour, la rancune, les larmes, l’espérance, l’ambition, la confiance et la méfiance aussi.

J’ai aimé passionnément la polyvalente où j’ai passé 4 années à expérimenter toutes ces affaires-là. J’avais envie de partager quelques-uns de ces souvenirs.

Voici donc, dans le désordre :

 

 

 

Avec Lise et Linda – je sais diable pas où on s’en allait, mais oui, des fois on avait l’air de ça.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai eu l’immense bonheur d’apprendre toute la musique que tout jeune se devait d’écouter en compagnie des gars de la radio étudiante. Ici, c’est « ma » deuxième gang. J’avais rejoint les rangs dès ma première année de « poly » en compagnie de gars pas mal plus vieux que moi.

 

 

Le seul souvenir photo qui me reste de la première année à la radio étudiante, c’est la plaque qu’on m’avait remis en fin d’année pour souligner mon engagement. C’est l’année où mon papa est décédé et les gars avaient vraiment pris soin de moi.

 

 

 

 

 

 

 

Avec le prix de $25, je me souviens avoir acheté une magnifique blouse blanche en coton indien.

 

 

 

 

Je ne sais diable pas d’où nous est venue cette idée – je suppose que c’est Linda qui était arrivée avec ça : peindre une immense murale sur les murs du sous-sol. À ce que je sais, ce fut le début d’une riche tradition. C’est le technicien en loisir, Yves Bergevin qui nous avait surpris en acceptant notre proposition et en nous donnant carte blanche … après approbation des croquis, des matériaux et des murs, bien sûr. La mienne, c’est celle de droite. Vous comprendrez d’un coup d’oeil pourquoi j’ai choisi de devenir comptable.

 

 

 

Je pense que c’est ma mère qui avait eu l’idée de cette photo en pleine rue –Brigitte qu’es-tu devenue ?

 

 

 

 

Et puis l’idée qu’on se fait d’une classe disciplinée : Daniel – tu fais quoi avec une cigarette au bec ???

 

Peut-être que le temps altère les souvenirs, et c’est bien ainsi, car les miens se sont bonifiés. Ils brillent désormais dans mon cœur.

 

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